Oui, ça faisait longtemps. On voulait vous laisser le temps d’apprécier le retour à la vie, la vraie. Après cette période difficile, le Mohssgame avait également besoin de souffler. On reprend les devants avec l’épisode 3 de Death Stranding toujours avec le frère Flo. Je vous laisse avec lui. Bonne lecture la famille
Tiens, un autre jeu post-apocalyptique…complètement différent des autres
On a eu le droit à des millions de jeux qui mettent en scène la fin du monde ses dernières années, autant vous dire directement que j’ai été très sélectif car hors de question que je joue à un énième jeu de zombies. Jusque-là, le jeu auquel je donnait la palme était The Last Of Us, mais depuis que j’ai joué à Death Stranding, la ceinture est disputée!
Sans armes, ni haine, ni violence
« J’ai même peur de vous décrire le gameplay car en soi, il n’y a rien d’impressionnant »
Quand on vous parle de jeu vidéo et de fin du monde, la question est de savoir quel arsenal on va avoir pour faire face à la menace, et c’est souvent du très lourd. Si c’est ce à quoi vous vous attendez, autant vous dire que vous serez déçu(e)s. J’ai même peur de vous décrire le gameplay car en soi, il n’y a rien d’impressionnant.
Si il y a une réelle progression de votre équipement tout au long du jeu, votre objectif n’est pas de tuer des ennemis. Vous pouvez finir le jeu sans tuer qui que ce soit (ce que j’ai fait d’ailleurs), et on vous invite même à ne tuer personne.
Pour vous expliquer, la “menace invisible” dont je parlais est appelée “échoué”, et dès qu’elle entre en contact avec des êtres humains, elle explose et tue des personne sur des kilomètres. Les échoués sont particulièrement attirés par des cadavres, c’est pourquoi il est déconseillé de tuer qui que ce soit.
Le but n’est pas de détruire, mais de construire car la plupart du continent américain a été ravagé, il faut alors faire des ponts, mettre des échelles, installer des générateurs électriques…
Si on m’avait dit que le jeu consistait à ça, je vous avoue que je n’y aurais jamais joué !! Et je pense que c’est le cas de la majorité des joueurs. Qu’est-ce qui fait qu’on y joue malgré tout ? L’histoire est tellement prenante et on a tellement conscience de l’importance de nos actions que l’on s’y prête volontiers.
Un mode solo en multijoueur
« on n’est pas en compétition lorsque l’on joue à Death Stranding, on est en collaboration »
Death Stranding est un jeu d’aventure à un joueur, et vous êtes la plupart du temps seul pour traverser ces grandes étendues de terre… Tout annonce une certaine solitude, et pourtant, les joueurs du monde entier peuvent vous aider pendant votre aventure! C’est en quelque sorte, “un jeu solo en multijoueur”.
Chaque joueur jouant isolément, fait bénéficier de ses constructions et des routes qu’il a tracées pour les joueurs du monde entier. Si vous n’avez pas pu construire une route car vous n’avez pas assez de matériaux, peut-être qu’un autre joueur l’a fait. Vous ne savez pas si une route est dangereuse et comprend des échoués? Un autre joueur peut l’avoir indiqué avec un panneau, vous ne savez pas où passer pour atteindre une destination ? Il vous suffit de suivre les traces de pas du joueur qui vous a précédé.
On n’affronte pas les défis tout seul, c’est l’ensemble des joueurs qui rebâtissent la société ensemble. On oublie la logique de classement, qui est si chère au mode multijoueur, on n’est pas en compétition lorsque l’on joue à Death Stranding, on est en collaboration.
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